26 juin 2011

Les Socks Appeal ont le vent en poupe

"Avec Socks Appeal, je suis bien dans mes écouteurs et ça se voit à l'extérieur". Voilà comment ils décrivent l'aventure Socks Appeal. Le jeune groupe tourangeau était invité au festival des Kampagn'arts, samedi soir. Et ils sont détendus les Socks Appeal. Tellement qu'une interview relève du marathon, il faut savoir éviter les calembours douteux et ne pas se laisser déconcentrer par les quatre larrons qui aiment raconter des anecdotes.



Vous avez ouvert le bal des Kampagn'arts en tant que vainqueurs du tremplin. Il est loin le temps où vous jouiez dans les bars ?

Oui c'était il y a longtemps. Mais c'était une chouette expérience. C'est la troisième fois qu'on joue sur une grande scène, après Terres du Son l'année dernière. On participe aussi à pas mal de tremplins … qu'on gagne tout le temps d'ailleurs [rires]. Ça fait à peu près un an qu'on tourne vraiment bien donc on essaie de jouer moins dans des bars et plus sur scène. D'autant plus que cela nous pose des problèmes matériels, la musique amplifiée est moins bien accueillie dans les bars.


Votre formation s'est agrandie. Vous avez évolué musicalement ?

Il y a trois mois, on a recruté deux soufflants, un flûtiste et un tromboniste. On a aussi rajouté du scratch, mais vous ne le verrez pas ce soir. A six sur scène, ça créé quelque chose de plus puissant. En fait ,c'est vraiment depuis que Gaspard est au clavier que Socks Appeal a pris une nouvelle ampleur. Avant, le groupe se cherchait un peu musicalement, maintenant on a trouvé une dynamique qui nous permet de viser plus haut. En plus, depuis juin 2010, on a notre propre producteur. Ça fait du bien d'avoir un professionnel qui nous guide. C'est le coach qui nous aide à chercher des dates et nous appelle « les enfants » ... et nous gronde quand la maison est mal rangée aussi.


Et la suite pour vous c'est quoi ?

Pour l'instant, on ne tourne qu'en Indre-et-Loire. Nous sommes à la recherche d'un tourneur qui nous aiderait à aller faire des concerts plus loin. On travaille aussi sur un projet d'album, qui sera fini fin juillet. Il sera disponible en format numérique sur des plates-forme d'écoute sur internet au mois de septembre et le CD sortira en janvier. L'album va nous servir de vitrine pour nous produire en dehors du département. En plus, on fait tout l'enregistrement à la maison : on fait venir le matériel et les ingénieurs du son sont des amis. L'ambiance est plus détendue, on peut même faire des prises de son en pyjama. On doit aussi tourner un clip mais on attend de trouver un dromadaire [rires]. On a une chanson qui parle de dromadaire, alors on en veut un pour mettre dans le clip. Plus sérieusement, le concert qu'on va donner en août à la Guinguette de Tours sera probablement filmé pour un clip.


Comme les grands quoi.


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